
Zao Wou-Ki dans l'oeil du photographe Raphaël Gaillarde
Portrait de l’artiste Zao Wou-ki dans son atelier parisien, par le photographe Raphaël Gaillarde.
Mort en 2013, Zao Wou-Ki, peintre et graveur chinois arrivé en 1946 en France, est mis à l’honneur au musée d’Art Moderne de la ville de Paris, avec l’exposition L’espace est silence.
Un des artistes les plus connus et emblématiques de l'art informel, il est parvenu à travers ses œuvres à lier la culture de l’Orient à celle de l’Occident. Il a su créer en composant avec les moyens techniques de son héritage oriental, tel que la calligraphie et l'encre de chine, et l’approche plastique et poétique de l’abstraction lyrique de l’occident. Tendance artistique faisant partie du mouvement de l'art informel.
En novembre 2009, le photographe Raphaël Gaillarde se rendait dans l’atelier parisien de l’artiste pour une série de portrait. Série que possède notre agence photographique. Dans une atmosphère joviale, nous y découvrons l’espace de création de Zao Wou-Ki, qui, âgé de 89 ans, continuait à exprimer son art du bout de ses pinceaux.
Le journaliste et écrivain Claude Roy disait de l’artiste : « [c’est] un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois, et qui est un des meilleurs peintres moderne de l’Occident. »